Bonjour chers leaders audacieux.
Aujourd’hui je vous partage une réflexion sur notre comportement face aux canards boiteux.
C’est Baudelaire et son Albatros qui l’ont déclenchée.
Voici les quelques vers qui sont venus me chercher.
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime en boitant, l’infirme qui volait !
Nos « canards boiteux » le sont- ils réellement ?
Peut- être les avons-nous étiquetés un peu rapidement ?
Et si ces infirmes avaient du génie
En dehors de l’abime dans lequel ils sont mis ?
Si, là où le commun des mortels ne voit qu’un malheureux,
Nous, nous essayons d’identifier le prince d’autres cieux,
Alors, tant pour lui que pour nous, à ne pas en douter,
Vont fleurir de belles et joyeuses opportunités…
Voilà , chers leaders audacieux,
Si cette courte réflexion sur nos comportements face aux canards boiteux vous plait,
N’hésitez pas à la partager.
A dimanche 12h12 pour un prochain numéro.